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Une hirondelle en exil

25 juillet 2014

Protei : un projet à partager

Je ne pensais pas faire un jour un article sur ce genre de sujet et c'est à chaud, après avoir fait la découverte sur Thalassa, que je vous fais part de ce projet... généreux.

Un jeune homme ayant la trentaine, a eu cette idée suite au désastre de Fukushima. Des cousins ne vivant pas loin, il a été particulièrement touché par la catastrophe. Et comme il n'est pas bête, il a imaginé ce projet : PROTEI (qu'on prononce proté).

Un bateau-drone qui éviterait la mise en danger des hommes, pour réaliser diverses opérations dans l'océan : lutter contre les marées noires, faire des relevés de radioactivité, faire des mesures diverses et scientifiques...

Les prossibilités offertes par ce genre de technologies sont prometteuses.

Ce projet est en quelque sorte ouvert à tous : les bonnes idées sont les bienvenues, c'est un projet participatif.

Plutôt que de viser un but lucratif, César, le créateur, propose à chacun d'apporter ses expériences, ses idées, pour améliorer le projet et se mettre au service de l'environnement.

Je trouve ça formidable et je n'ai malheureusement aucune connaissance utile à ce projet mais je tenais à partager, pour que ça puisse être connu d'un maximum de gens.

Voici quelques images et surtout le lien du site ;)

 

http://protei.org/

 

protei

 

protei2

protei3

protei4

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26 juin 2014

Entendre la douleur et.... ne rien faire...

Voilà longtemps que je n'ai pas mis à jour ce blog. Je ne manque pourtant pas d'idées et je pense faire plusieurs articles pour me rattraper.

 

Je tenais tout particulièrement à vous faire partager un moment difficile.

Comme je l'ai dit, je suis étudiante infirmière.

Je fais un stage de 10 semaines dans un lieu que je ne citerai pour des raisons de secret professionnel.

Un patient m'a émue, m'a touchée, m'a bouleversée.

Ce pauvre monsieur, approchant les 91 ans, se mourait d'un cancer de la vessie. Sa tumeur partait en lambeaux, provoquant au passage de vives douleurs.

Je l'ai connu plutot en forme. Toujours alité, qui essayait parfois de se lever, au risque de tomber. Une sonde vésicale en permanence.

Il mangeait d'un bon appétit, plutot gourmand, avec une préférence pour le chocolat.

Sur un de ses bras, un tatouage daté de 1943 dans la Silésie, une région du nord de la Pologne, où il a été comme prisonnier de guerre.

Bref, un sacré bonhomme plutot sympathique.

Puis son état s'est dégradé, à cause de cette tumeur. Il dormait de plus en plus, sa sonde déversait de plus en plus de sang, mêlé à l'urine, des caillots de sa tumeur, le tout sous des cris de plus en plus puissants.

Voilà sa fin de vie : toujours alité, que l'on nourrit, que l'on change, que l'on lave et qu'on habille. Le temps passant, on abandonne le tee-shirt pour une chemise de malade, pour le laisser tranquille.

Et puis les cris, de plus en plus présents, plus longs, plus douloureux à entendre aussi.

Alors on commence à administrer des antalgiques. Il se vide de son sang, le médecin propose une transfusion. La famille refuse pour ne pas faire d'acharnement. La fin est connue et proche. Le médecin parvient à les convaincre de la faire. Il a mêlé son histoire personnelle dans sa prise de décision. Mais on est tous humain, on ne peut pas l'en blâmer.

Puis, il faut passer à la morphine. Elle passe lentement, de façon très contrôlée, au travers d'une seringue auto-pulsée. Débit constant, le liquide va directement dans la veine...

Pourtant, très rapidement, il faut augmenter la dose. Puis, quand la douleur survient (heureusement pour lui, elle n'est pas en continu), l'infirmière ou moi-même administrons un "bonus". On prend la seringue, on injecte 3ml d'un coup, pour soulager ce pic de douleur.

Mais tous les quart d'heure on l'entend crier depuis le fond du couloir. L'étage au dessus entend aussi les cris.

 

douleur

Et nous, on entend ça... et on n'a le droit de rien. Il faut 30 min d'écart entre deux bonus de morphine. Mais il a mal. Il crie, il n'en peut plus.

Et cette transfusion qui lui a permis de vivre plus longtemps pour ces jours heureux...

Comme j'aimerais (et l'infirmière aussi) lui administrer toute cette seringue d'un coup. Le plonger dans le coma ou mieux, l'euthanasier. Ainsi il cesserait de souffrir.

Comme l'a fait remarquer une infirmière : quand un animal souffre, on le pique. Quand c'est un homme, on le laisse vivre jusqu'au bout.

Qu'est ce que ces jours peuvent lui apporter ? J'ignore d'où il tire la force de crier. Il est maigre au possible, je n'ai jamais vu un sternum pareil. Tout le monde souffre de cette situation et pourtant, légalement, on ne peut rien faire.

Qu'est ce que je peux faire pour aider cet homme ? Nul ne peut partager sa douleur et on ne parvient même pas à le soulager (une grosse frustration pour le médecin aussi).

Alors je lui tends la main. Inutile de parler. Quand il crie, je suis avec lui, je lui caresse la joue, je lui prends la main, je ne peux qu'accompagner avec toute ma peine et ma compassion.

 

aider

 

Quelques jours plus tard, cet homme s'est éteint. Et on n'a plus entendu un cri.

Mais la frustration est toujours là...

 

Le débat sur l'euthanasie est une vraie nécessité selon moi. Il est vrai que j'ai été confrontée à un autre cas où c'est plus discutable. Je pense qu'il faut voir les choses au cas par cas.

Cet homme voulait mourir, il l'a dit, avant que la morphine ne le fasse délirer.

Je ne me plains pas, j'étais face à un patient que je ne connaissais pas personnellement, sans attachement à lui.

Mais si demain, ça devait arriver à un de mes amis ? à un membre de ma famille ?

Et vous ? que feriez vous si quelqu'un que vous aimez souffre à ce point ?

Je pense que vous aimeriez avoir quelque chose à lui apporter...

4 avril 2014

The Great Gatsby !

Voilà un moment que je n'avais pas mis un article ici.

Hier soir, j'ai (enfin) vu le fameux film "Gatsby le Magnifique", la version 2013, avec le (fameux, beau, talentueux, sexy etc) Léonardo Di Caprio.

Alors oui, je suis fan de lui. Il joue bien, il choisit bien ses films etc. Mais là... je suis un peu déçue quand même.

 

Déjà, petite présentation des personnages principaux :

 

gatsby3

Gatsby : c'est le millionnaire au passé mystérieux.

Tom Buchanan est un joueur de polo riche, marié à...

Daisy Buchanan : petite blonde à l'allure effacée, charmante mais insaisissable. Ils ont une fille qu'on ne voit qu'une fois, son père étant déçu de ne pas avoir un fils.

Nick Carraway : le cousin de Daisy, il vient de s'installer à côté de chez Gatsby et travaille comme agent de change à Wall Street.

Jordan Baker : elle vit (semble-t-il) avec Daisy et Tom, joueuse de golf professionnelle et parfaite mondaine.

 

 

Je ne révèlerai pas l'histoire du film cependant, on devine rapidement que la fin s'annonce assez tragique.

Le film est adapté d'un romain du même nom, qui n'a pas du tout eu de succès à sa sortie. Il est probablement porteur de nombreux messages comme la critique de la bourgeoisie, de la "jet-set", des conventions...

L'idée était bonne de construire l'histoire autour de Nick, le narrateur, qui est à la fois le pivot central mais aussi une sorte de faire-valoir de Gatsby et Daisy puisqu'on ne voit qu'eux. C'est fort d'avoir un narrateur à ce point essentiel et pourtant transparent.

Le film ne manque pas d'esthétique. Les décors sont magnifiques, troublants, les costumes irréprochables, la musique, originale. C'est vraiment magnifique, travaillé et en adéquation avec le film.

Léo incarne parfaitement Gatsby, comme toujours, il prend possession de son personnage et vice versa. Il sait alterner entre les moments de légereté, et les moments de "personnage torturé".

 

La preuve avec cette photo :

 

gatsby1

Nick n'est pas mal non plus, bien dans le ton, bien joué aussi.

En fait, tous les personnages sont bien joués, avec classe et élégance. L'ensemble est joyeusement orchestré dans une corégraphie connue d'eux seuls, que l'on découvre peu à peu.

 

Puis on découvre (assez tard), le duo Gatsby/Daisy et le film perd alors énormément de son mystère. L'intrigue est en quelque sorte révélée trop tôt.

 

gatsby2

Le personnage de Daisy montre alors toute sa complexité. J'ai eu du mal à comprendre pourquoi elle avait cette attitude. La solution semble simple à nos yeux contemporains mais j'imagine que les conventions étaient d'un poids trop lourd pour les frêles épaules de cette jeune femme enivrée.

 

Au final, un beau film, bien ficelé, bien joué, aux décors irréprochables mais qui ne restera pas dans les annales.

 

18 février 2014

Bonheur imprévu...

1er février 2013 :

Un des jours les plus terribles de ma vie.

Cela faisait plusieurs jours que j'étais moralement torturée. Ce jour devait "résoudre" mon problème.

Le 9 janvier, sur une "intuition", je fais un test de grossesse. Il est positif. Une vraie surprise. J'ai compris après comment ça avait pu arriver alors que je prenais la pilule. Depuis ce jour, j'étais embêtée. Je ne voulais pas d'enfant mais je ne voulais pas avorter non plus. Je n'avais aucun principe religieux sur la question et je m'étais toujours dit que si pareille chose devait m'arriver, j'avorterais sans me poser de question.

Mais une fois dans la situation, on ne pense plus pareil.

Le 24 janvier, l'échographie confirme la grossesse et la date approximative de la conception. Mes démarches sont lancées pour avorter puisque c'est la seule chose "logique" à faire.

Le 30 janvier, je vois le médecin qui me "distribue" les médicaments nécessaires pour stopper l'évolution de la grossesse. J'ai la vague sensation que je vais porter un cadavre, aussi petit soit-il. Et le regard de ce médecin... si hautain, méprisant. Comme si j'étais une de ces filles simple d'esprit qui aurait dit "pas de capote ? tant pis, je prends le risque. Pas de pilule ? tant pis je rends le risque". Et le voila qui me prescrit une pilule du lendemain en disant "pour que vous ne soyez pas en panne un dimanche, quand les pharmacies sont fermées". Pauvre con, comme si ça m'amusait.

Arrive ce fameux 1er février. Je me rends seule à l'hopital pour un avortement médicamenteux. Rendez vous à 14h. On est prévenues qu'on ne sortira pas avant 17h, par sécurité (j'ai du fournir une carte indiquant mon groupe sanguin en cas de pépin hémorragique).

Il y a des fauteuils alignés dos au mur dans ce qu'ils appellent le "salon". En face de moi, quelques mamies pas en forme qui font leur chimio. Ambiance... On nous indique les toilettes.

Puis l'infirmière donne les médicaments à avaler pour déclencher l'avortement. Je n'y connaissais rien. J'ignorais qu'il fallait provoquer des contractions. Je m'installe et décide de bouquiner. La fille a coté de moi est accompagnée de sa maman et l'autre plus loin est avec son copain.

Au bout d'environ 20min, je commence à avoir mal au ventre, de plus en plus. Comme des règles très douloureuses. Mais surtout j'ai envie de vomir. Je n'ai rien le temps de dire que déjà je suis en train de rendre. Une mamie en face de moi me voit dans la panade et appelle l'infirmière. On m'apporte un haricot. Je ne vois pas de médicament dedans et avec les douleurs que j'avais deja, je me disais qu'il agissait.

Au bout d'une heure, les autres filles vont a tour de role aux toilettes. Le but étant d'évacuer de gros callots. J'y vais aussi mais au mieux je n'ai qu'une goutte de sang.

Le temps passe, la douleur s'estompe. On nous propose de marcher pour aider à ce que "ça descende". L'air frais me fait du bien. Les autres évacuent de gros caillots parait il. L'infirmière les préviens que dans 1h elles pourront partir. Mais pas moi. J'appelle ma mère pour qu'elle vienne. Je ne pourrai pas continuer seule.

L'infirmière me prévient qu'il faudra reprendre le médicament puisque ça ne marche pas. Je désespère. J'ai déjà eu mal et je ne suis pas sure qu'une "double dose" soit bien agréable.

Quand ma mère arrive, je suis seule dans le "salon". On me redonne les médicaments, avec un anti vomitif avant. Je prends le tout.

30 min après, des douleurs reviennent. J'essaie de me caler les genoux contre moi, j'ai trop froid ou trop chaud. Je suis mal. Je vais aux toilettes, toujours rien. Je manque de m'évanouir tellemenrt j'ai mal. Je vais sur le lit qui est en face. Je m'allonge, j'ai horriblement mal. Je ne tiens plus debout, pourtant il faudrait que je me lève.

Péniblement, après 1h de calvaire à me tordre, je me lève, je vais aux toilettes. Victoire, plein de caillots. J'imagine un moment que mon foetus est au milieu. Je tire la chasse... Comme c'est étrange.

Il est 20h, l'infirmière m'autorise à partir. Je suis soulagée que ma mère soit là, je n'aurais pas eu la force de rentrer chez moi en bus ou à pied. Et mieux vaut que quelqu'un soit avec moi pour cette nuit.

 

Chez moi, je suis dans un état second, je saigne abondamment, c'est normal.

Je vais aux toilettes, aperçois dans ma protection quelque chose d'étrange.

Je regarde, intriguée, me demandant si c'est normal.

Et là, je le vois. Une bulle, et le foetus dedans, ce qui était mon "bébé". Je vois le cordon tout fin, 2 petits points noirs pour les futurs yeux, 2 vagues bosses pour les bourgeons de bras et la même chose pour les jambes. Oui c'est encore un haricot mais ça fait bizarre.

Que faire alors ? Je ne peux pas le jeter dans les toilettes, ça m'est psychologiquement impossible. Ni à la poubelle. Je le garde dans un pot. Je l'ai enterré plus tard et ça m'a fait du bien. Ca m'a aidé à en faire le deuil.

 

Quand je lis que certaines font des avortements de "confort", j'ai envie de dire, vous ignorez ce que c'est, c'est tout sauf un sujet léger.

 

1er février 2014 :

Un des plus beaux jours de ma vie.

Je rencontre un homme dont j'ai fait la connaissance depuis peu sur internet.

Nous avons beaucoup échangé, rigolé. On a déjà du mal à cesser de s'écrire. Et là, on se rencontre. Je suis sûre que ça sera parfait.Il est spécial, je le sens.

Le programme est de faire des muffins chez moi, de filer au ciné, d'attraper un macdo au retour qu'on "dégustera" devant un film et de goûter les muffins.

Tout s'est parfaitement déroulé. Je suis timide, il me plait, je ne veux pas lui faire ressentir trop vite. Je suis mal à l'aise au ciné, j'ignore pourquoi.

Il me parait évident que nous irons plus loin et qu'on construira notre vie ensemble. C'est un magnifique jour que celui là.

Je suis reconnaissante à la vie, au "destin", de m'avoir mis mon cher amour sur ma route. Il est tôt pour le dire, pourtant j'en suis certaine, j'ai trouvé l'homme pour m'accompagner dans la vie.

 

 

 

 

 

 

Petite préçision, en particulier pour les anti-IVG : quand je cherche des images en lien avec "avortement" sur google, je vois des choses horribles, des sortes de petites poupées qui ressemblent à des bébés minuscules, parfois déchiquetés.

Tout ceci est FAUX ! Ca ne ressemble pas à un bébé, on ne peut même pas dire si c'est humain ou non. Tout ceci est de la désinformation visant à "dégouter" les femmes qui sont dans un état fragile avec une grossesse non désirée.

Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Avorter est dur, bien sur, je l'ai vécu. MAIS, même si j'ai des remords, je n'ai pas de regrets, je sais que j'ai pris la meilleure décision. Je me suis montrée égoïste aussi en me disant que personne ne voudrait de moi avec un jeune enfant et je ne voulais pas condamner ma vie amoureuse.

Chacun a ses motivations.

 

Voila. Et si jamais une jeune fille qui se pose des questions passait par là, je suis tout à fait disponible pour en parler.

19 janvier 2014

Les 10 phrases

J'ai trouvé ce qui suit sur un site internet.

Ce sont les 10 phrases "fantasmées" à dire au moins une fois dans sa vie.

En fait c'est très mythique.

 

basic instinct

 

"Je ne porte rien sous ma jupe"

Phrase n°2 :

suivez cette voiture

 

Phrase n°3 :

 

mariage

 

dire "Noooon" à un mariage au moment où le prêtre demande "si quelqu'un s'oppose à ce mariage, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais".

Phrase n°4

tapis

 

dire "Tapis !" à une partie de poker.

Phrase n°5.

bonsoir paris

 

Dire "Bonsoir PARIIIIS !!!" en étant dans la peau d'un chanteur !

 

Phrase n°6.

 

oscar

 

Phrase n°6 : "Je voudrais remercier mon père, ma mère, qui m'ont toujours soutenu et..."  remercier les gens qu'on aime après avoir gagné un César ou un Oscar...

 

Phrase n°7.

 

continuez

 

Phrase n°7 "Continuez sans moi... je vais vous ralentir..."

La phrase héroïque par excellence.

Phrase n°8.

king of the world

 

Phrase n°8 "I am the king of the wooorld !!"

Pharse n°9.

 

roger rabbit

 

Phrase n°9 "Is that a gun in your pocket ?.. Or are you just glad to see me ?.."

Phrase n°10.

 

dr house

 

Phrase n°10 "Poussez vous ! je suis médecin.."

 

Et vous ? quelle serait votre phrase mythique ?..

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15 janvier 2014

Résolution !

Comme vous l'aurez deviné avec mon titre, j'ai finalement pris une résolution : faire du sport.

Parce que ça me fait du bien, que j'ai été pas mal sportive dans le temps et que ça me manque.

Et parce que moins on en fait et moins on a envie d'en faire.

 

Ceci dit, je n'ai pas encore commencé alors je me suis dit qu'il fallait que je me fixe un objectif.

Et cette objectif, c'est une course.

Pas n'importe laquelle : le Marseille Cassis !!

Petite image pour que vous voyez à quoi ça ressemble :

 

marseille cassis 2

 

Ca fait envie non ? 15000 coureurs, rien que ça. Un semi marathon.

Un défi pour moi, mais on dit que la course est belle.

Mon seul ojectif est de finir la course, de courir au maximum, en me ménageant. Et franchir la ligne d'arrivée, peu importe quand.

 

Alors au début, je vais caracoler... je m'imagine un peu comme l'image dessous (oui je m'idéalise) ^^

 

marseille cassis 4

 

Je vais faire mes 20 km, avec un magnifique col à passer (pitié, pourvu qu'il fasse beau !!)

Voici le parcours :

 

marseille cassis 1

 

Bon, au final, je vais donner tout ce que je peux car, quand j'ai une chose en tête, je ne l'ai pas ailleurs. Décidée à finir cette course, je le ferai, même si je finis sur les rotules. J'irai au bout.

Et puis je serai...

 

marseille cassis

 

 

Mais voila, je serai fière d'avoir relevé mon défi ! En attendant, il ne me reste plus qu'à me préparer. Je vais doucement retravailler mes muscles et mon endurance, quand les jours seront un peu plus longs (et mes partiels passés).

Donc en février, début de l'entraînement !

D'ailleurs, si vous avez des conseils en la matière, je suis preneuse ! Je ne sais pas encore quel planning me faire quand la course approchera.

 

Je vous laisse sur une jolie photo

 

marseille cassis 3

11 janvier 2014

Di Caprio, à l'eau !!

A l'eau Di Caprio ?

Mais allo, il est déjà noyé dans le Titanic !

 

Si vous voulez voir Di Caprio trempé, sur un bateau qui sombre, il y a plus récent : Le loup de Wall Street !

En effet, je suis allée admirer le corps encore pas mal de celui qui nous a tant fait rêver dans Titanic pour voir comment il se débrouille en courtier à Wall Street.

On croit commencer dans une super grande boîte, au coeur du saint des saints et... Petit flash back amusant sur la construction de sa carrière.

Un film de 3h qui passe tout seul, avec beaucoup beaucoup beaucoup de moments drôles, délirants, hallucinants !

Franchement, j'ai adoré le film ! Je ne raconterai rien de l'histoire, je crois qu'il vaut mieux découvrir par soi-même. Puis c'est inénarrable.

Juste pour vous dire quelques mots "clés" : sexe, seins, cul, bite, coke, nanas, poils (ou sans poils), chatte, fric, pognon, argent, magouilles...

Et Dujardin y fait une jolie apparition ^^ une belle surprise pour un rôle qu'il investit parfaitement. D'ailleurs, Léo (oui on est intime, je peux l'appeler comme ça) joue à la perfection, comme toujours. Je trouve que c'est un excellent acteur, qui a la réputation de choisir ses films avec soins. Il a été remarquable dans Inception et Shutter Island.

Cette fois, il toune à nouveau avec Scorsese, qui réalise là son plus long film (3h comme je disais plus haut).

Bref, j'ai passé un super moment à rire au ciné, en me disant, c'est quand même incroyable une histoire pareille !!

 

En un mot comme en 10 : ALLEZ LE VOIR !!!!

 

 

Voici l'image la plus représentative du film :p

 

loup

9 janvier 2014

méli-mélo

Aujourd'hui est un jour spécial pour moi, il y a un an jour pour jour, une nouvelle a boulversé ma vie.

Je n'en parlerai pas encore. Je voulais juste dire que je me souvenais du 9 janvier 2013.

 

Aujourd'hui, comme chaque fois que je prends la voiture dans cette ville, j'ai râlé. Je suis une râleuse professionnelle et ici, j'ai de la matière.

Dernier "délire" en date de la part des habitants : un cycliste fou !!

Je vous explique. Ici, les gens se déplacent beaucoup à vélo. Formidable, je trouve ça très bien.

Il y a donc pas mal de voies cyclables. Tant mieux.

Sauf qu'elles sont mal placées... et à contre sens. Compliqué (mais j'ai vu ça ailleurs alors ça doit être une mode).

Hier, je roulais tranquillement (donc en dessous de 50 pour une fois) en ville, pour rentrer chez moi (on s'en fout de ce détail).

Je suis dans une voie à double circulation, sur ma droite se trouve la piste cyclable puis des emplacements pour stationner.

Et "d'un coup", je vois un cycliste qui surgit de derrière une voiture venant en face, qui coupe ma voie et rejoint la piste cyclable, à contre sens. Evidemment il n'a pas coupé "à l'horizontal" mais en travers.

Le gars n'a même pas regardé !... j'ai évidemment freiné pour éviter la collision.

Vous allez me dire, encore un jeune qui fait le con. Ben non. Il avait une bonne cinquantaine, âge auquel on est censé être raisonnable.

 

Et des comme ça, j'en vois tous les jours ici !...

Les gens d'ici ne connaissent pas la priorité à droite, dans le doute ils s'arrêtent (imaginez moi comme une folle derrière mon volant en train de gueuler au gars devant "mais avance bordel, on est prioritaire ! putain on va jamais avancer avec ça ! et je suis à la bourre !!" (car oui, je suis toujours en retard, à force, je crois que les gens seraient déçus de me voir arriver à l'heure).

Et puis si le nouveau feu (absolument nécessaire je dois dire, j'ai failli y rester dans ce carrefour, il y a peu) clignote orange, c'en est trop ! Ils ralentissent et ne savent pas quoi faire !! (eh oui, ils ont oublié qu'à droite il y avait un stop et que nous étions sur une route prioritaire).

D'ailleurs, la vitesse ici est un vrai problème ! Le maximum est... 40km/heure en ville. Non, ce n'est pas la réglementation en vigueur, c'est leur rythme "normal", au plus rapide. Même s'il y a rien devant, route dégagée, nobody, ils n'avancent pas.

Mais le plus souvent, ils sont en dessous de 40, flirtant avec le 30 à l'heure. Si j'en vois un qui roule à 50 ou plus, c'est qu'il n'est pas du 81 mais du 31 !! Au moins, ils savent rouler là bas.

 

Bref, les gens n'ont pas confiance en eux en voiture, ils n'ont pas l'habitude de rouler ailleurs que dans le département.

Et autre souci, beaucoup de "vieux", pas toujours en bonne forme, conduisent. Leur voiture n'est pas abimée. A cette allure, c'est normal.

Mais cela révèle ce qui me semble être un problème. Il n'est plus à prouver qu'il faut, passer un certain âge, tester ses capacités de conduite et mettre à jour ses connaissances du code de la route.

Bien sûr, il n'y a rien de tout ça, alors beaucoup de pépés et mémés roulent et représentent un danger potentiel. Je ne dis pas qu'ils sont tous incompétents mais certains le sont.

Pourquoi roulent ils ? Response bête : ils n'ont pas le choix. Le vélo, c'est fatigant et dangereux. Et.... le fond du problème, c'est qu'il n'y a pas un réseau de bus digne de ce nom pour que les habitants puissent le privilégier.

Un bus par heure, c'est trop peu pour apporter un véritable service. Ca dépanne, les collégiens et lycéens s'en contentent mais quand on a des courses et un certain âge, ça ne suffit pas.

Je viens d'une ville qui a un très bon réseau de bus. C'est aussi une plus grande ville en nombre d'habitants. Mais Albi est plutôt très étendue et devrait bénéficier d'un meilleur réseau, avec des horaires plus réguliers.

 

Voilà pour le coup de gueule sur Albi. Il y en aura d'autres !...

 

conduire

6 janvier 2014

Désillusion...

Aujourd'hui, c'était la rentrée !..

J'ai même fait l'effort de mettre une jupe ! (parce qu'il ne faisait pas froid).

 

J'ai pu retrouver mes petits camarades pour un travail en groupe (qui a duré la journée...).

Evidemment, on parle, de tout de rien, des vacances, du stage, de Noël... et je ne sais comment, on en vient à parler de tatouage.

Une de mes camarades, M, annonce que son tatouage est en cours de dessin.

On lui demande ce que ça sera. Réponse : un cadenas sur le sein et une clef au poignet.

Je demande le pourquoi de ce motif. Après tout, un tatouage c'est pas mal définitif, et ce que ça représente doit être fort.

Elle dit juste "parce que plus jamais".

 

On est toutes interloquées. "mais plus jamais quoi ?"

Finalement on comprend, "plus jamais aimer".

 

 

 

ouch. Mais quelle folie ! enfin c'est inconcevable que si jeune, elle puisse vouloir renoncer DEFINITIVEMENT à l'amour !

Ok, actuellement, elle sort avec quelqu'un mais elle n'est pas amoureuse. Je ne crois pas que le gars soit vraiment au courant, leur histoire est récente et il lui a offert un voyage à Barcelone pour Noël.

Déjà, à lui, elle ment un peu.

Mais bref, comment peut on en arriver au point de ne plus vouloir donner une chance à la vie ? à l'amour ?

Je suis loin d'idéaliser la chose. Je ne crois pas au prince charmant et à l'amour toujours rose. Mais je crois qu'avec l'amour et le respect de chaque partenaire, on peut arriver à vivre quelque chose d'heureux, quelque chose qu'on ne peut pas connaître seul.

 

Alors je trouve ça fou.

Parce que je peux dire que je suis assez bien placée pour la comprendre. J'ai aussi été déçue, plus d'une fois et encore récemment. Bien sûr que c'est toujours pénible et que vraiment, à force d'expériences, on a envie de renoncer.

Mais non. Comment envisager sa vie sans aimer ? Cela veut dire qu'à 70 ans, sa vie sera... quoi ? En attendant, elle peut combler en travaillant, en ayant une super vie sociale. Mais peu à peu, elle verra des couples se former autour d'elle, des enfants naitre, puis des petits-enfants.

J'ai du mal  concevoir qu'on puisse être heureux longuement en faisant une croix sur tout ça. La vie sociale et le travail, selon moi, ne suffisent pas, sur le long terme, à construire son bonheur.

 

Alors pour elle (et pour un autre dans le même cas); j'espère que le coeur s'ouvrira de lui-même, avec une rencontre qui saura ouvrir ce cadenas. Le psychologique peut dominer un moment, mais je pense que l'inconscient ressurgit toujours. Aimer et se laisser aimer sont dans la nature humaine.

 

cadenas

2 janvier 2014

Anna K.

Hier soir, devant le magnifique programme tv proposé sur nos chaînes, je me suis décidée pour "Anna Karénine".

Bon, il vaudrait mieux lire le livre, dont les superlatifs ne manquent pas, mais c'est déjà pas mal pour ma culture (traduction : au moins je saurai de quoi ça parle).

Et je dois dire que c'était plutôt un beau film. Je m'attendais à de vagues histoires d'amour douloureuses etc avec une fin à la "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants".

Sauf que l'auteur, c'est Tolstoï, alors je ne m'attends pas à de la simplicité.

 

Effectivement, l'histoire est belle et les personnages, au demeurant si simples, s'avèrent plus complexes qu'il n'y parait.

Au début, j'aurais voulu en quelque sorte partager les personnages en "tout noir, tout blanc, bien/pas bien". Mais ce n'est pas si simple. Je trouve qu'Anna est en fin de compte une folle qui cache bien sa folie. Peut être est ce la morphine qui la fait délirer. Son mari, Karénine, n'est finalement pas le salaud qu'on voudrait. Ca serait d'ailleurs si facile de le détester.

Kitty évolue et gagne en maturité à mesure du livre. Son recul lui apporte beaucoup.

 

Bref, les personnages étaient intéressants, l'histoire aussi. Pas comme ces éternelles histoire à l'eau de rose qu'on voit partout.

De là à lire le livre... Je ne sais pas si ça présenterait un intérêt pour moi. Je sais qu'un vrai littéraire se pencherait sur le style d'écriture etc. Mais perso, j'ai toujours lu des livres pour les histoires contées, pour m'évader, pas pour le style. Si un livre ne me fait pas voyager ou réver, alors c'est un mauvais livre.

 

anna

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